Sosthène Baran

Works

  1. Abyss
  2. Scroll
  3. H+
  4. 7/12/80
  5. O.P
  6. Marsyas
  7. Des moitiés
  8. Good Afternoon
  9. Isidro 2
  10. Duo
  11. The juggler
  12. La peinte
  13. Fake
  14. Isidro
  15. Études de paysages
  16. Fata Morgana
  17. Chambre 3
  18. Chaise Kasparov
  19. Trombinoscope
  20. Double 2
  21. X-files
  22. Sunn
  23. Chambre 116
  24. Aura
  25. Rendlesham
  26. Chambre 1
  27. Souffle
  28. Groom lake
  29. Dessous
  30. I want to believe
  31. Le jet
  32. The wardrobe
  33. M1, M2, M3
  34. Astronautes
  35. Sans titre
  36. T-1000
  37. Sans têtes
  38. Sans titre
  39. Boom !
  40. Apolo
  41. Sans titre
  42. Plie
  43. La porte
  44. Sans titre
  45. Toupet
  46. Bathing women
  47. Gisant 1
  48. Gisant 2
  49. Humain d’acier
  50. Miroir
  51. Bételgeuse
  52. Sans titre
  53. 3 poissons
  54. Turin
  55. Double
  56. UBU
  57. AA
  58. Madone du grand duc 2
  59. King
  60. Skull 2
  61. Skull
  62. Rip, Thom
  63. Tunnel
  64. Stay
  65. Test 2
  66. Drapé
  67. Test 3
  68. Vitry
  69. Madone
  70. Sky
  71. Mirage
  72. Bob Ross painting
  73. Antifer



Exhibitions

  1. Par désir, par hasard
  2. J’aime plus l’été
  3. Bloc-notes
  4. De la tendresse
  5. LCDLK
  6. Antifer
  7. Divinités, fleurs, plis et replis
  8. Repeupler nos mondes

Texts

  1. Le retour de la narration
  2. Jours ordinaires
  3. Bliss

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©2024 Sosthène Baran

E002 ← J’aime plus l’été, Paris → 



J’aime plus l’été, juillet 2023. Vues de l’exposition collective avec Pauline-Rose Dumas, Victoire Inchauspé et Bastien Pery curatée par Emma Brisot et Hippolyte Sadrin. Photographie © Nicolas Brasseur.

À travers la vitre du train, les souvenirs émergent, insaisissables dans le va-et- vient de nos pensées. Les paysages évanescents défilent, échappant à notre capture. Tandis que les visages se succèdent, s’effaçant et se mêlant dans une fragile quiétude où les contours s’estompent. Chacun porte en soi sa propre mélancolie : certains fuient, cherchant à échapper à l’emprise des souvenirs et à se libérer des fardeaux du passé, d’autres rentrent chez eux, là où le temps s’est arrêté. Quand d’autres encore vont, avides de retrouver les frissons de l’été passé et de réveiller les échos des étreintes du sud. Un trajet en train peut nous proposer cela: s’enfouir dans la douceur cathartique de la mélancolie, souvent si proche du bonheur.

Les paysages atmosphériques de Sosthène Baran ont le goût des souvenirs, propices à l’épanchement mélancolique. En travaillant de multiples couches, des spectres émergent, jouant avec notre perception et l’ambiguïté de ce que nous voulons voir et de ce que nous croyons voir.

Extrait du texte d’exposition écrit par Emma Brisot.